Conduire au Japon : les différents cas pour les étrangers
Permis de conduire internationaux
Les étrangers peuvent conduire au Japon avec un permis de conduire international (IDP) pour un maximum d’un an, et ce même si le PDI est valide pour une période plus longue. Au-delà d’un an, il n’est plus possible de conduire avec un permis de conduire international, sauf si vous retournez dans votre pays d’origine pendant au moins trois mois consécutifs.
Les permis de conduire internationaux ne sont pas délivrés au Japon et doivent être obtenus dans votre pays d’origine à l’avance. Ils sont généralement émis par l’association automobile nationale de votre pays pour une somme modique. Le Japon ne reconnaît que les permis de conduire internationaux fondés sur la Convention de Genève de 1949, délivrés par un grand nombre de pays.
En revanche, la Belgique, la France, l’Allemagne, Monaco, la Slovénie, la Suisse et Taïwan ne délivrent pas de permis sur la base de la Convention de Genève de 1949, mais disposent d’un accord séparé permettant aux conducteurs de ces pays de conduire au Japon pendant toute une année avec la traduction (obligatoire) de leur permis de conduire. La traduction peut être obtenue auprès de la Japan Automobile Federation (JAF) ou de certaines ambassades ou consulats des pays respectifs au Japon.
Les personnes d’autres pays dont les permis de conduire internationaux ne sont pas reconnus par le Japon et les personnes qui restent au Japon pendant plus d’un an doivent obtenir un permis de conduire japonais.
Permis de conduire japonais
Le Japon a conclu des accords bilatéraux avec plus de vingt pays: Autriche, Australie, Belgique, Canada, République tchèque, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Islande, Irlande, Italie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Portugal, Slovénie , Corée du Sud, Espagne, Suède, Suisse, Taiwan et Royaume-Uni, pour faciliter le processus d’acquisition d’une licence japonaise. Si vous détenez un permis de conduire valide d’un de ces pays, vous pouvez obtenir un permis japonais sans passer d’examen écrit ou pratique.
Au lieu de cela, allez à votre centre de licence local avec une traduction officielle de votre licence (disponible auprès de la Japan Automobile Federation), votre passeport et la preuve que vous avez détenu votre licence pendant au moins trois mois dans le pays émetteur. Ensuite, passez un examen physique de base et vous recevrez une nouvelle licence le même jour.
Si vous avez un permis de conduire d’un pays qui n’a pas d’accord avec le Japon, comme les États-Unis, la Chine ou le Brésil, vous devrez passer un examen écrit et pratique afin d’obtenir un permis de conduire japonais. Ce processus prend généralement plusieurs tentatives, même pour les pilotes expérimentés.
Généralités
Les grandes zones métropolitaines du Japon autour de Tokyo, Osaka et Nagoya sont desservies par des systèmes de transport public très efficaces comptants parmi les plus performants au monde. Par conséquent, de nombreux résidents ne possèdent pas de voiture ou ne possèdent même pas de permis de conduire. En dehors des grandes villes, cependant, les transports en commun ont tendance à être moins fréquents, et la plupart des gens comptent sur les voitures pour se déplacer.
Les voitures circulent du côté gauche de la route et le siège conducteur ainsi que le volant se situe à droite du véhicule. L’âge minimum légal pour conduire est de 18 ans. Il est strictement interdit de conduire après avoir bu de l’alcool, le taux d’alcool dans le sang devant être nul : 0,0%. Les panneaux routiers et les règles suivent les normes internationales, et la plupart des panneaux sur les routes principales sont en japonais et en anglais. Les véhicules doivent s’arrêter complètement avant de traverser les voies ferrées.
Les limitations de vitesse typiques sont de 80 à 100 km/h sur les autoroutes, de 40 km/h en zone urbaine, de 30 km/h dans les rues secondaires et de 50 à 60 km/h pour les autres axes ; cependant, les conducteurs ont tendance à dépasser un peu les limites de vitesse affichées.
La plupart des routes au Japon sont gratuites, à l’exception des autoroutes, de certaines routes réputées pour leur panorama, ainsi que d’un petit nombre de tunnels à péage. Les conditions routières ont tendance à être bonnes, avec des routes bien gérées, entretenue et bien agencées, bien que les ruelles secondaires dans les villes peuvent être étroites ou même impraticables pour les plus gros véhicules. La congestion routière est un problème plutôt peu fréquent du fait de la bonne gestion générale des principaux axes routiers ainsi que d’un réseau de transport en commun des plus efficaces pour les grandes agglomérations. Tokyo connait bien moins de problèmes de congestions routières que Paris par exemple.
Les chauffeurs au japon sont généralement bien éduqués et prévenants, comptant peu de refus de priorité ou de conduite dangereuse, les dangers courants sur les routes japonaises incluent surtout les personnes âgées et les cyclistes imprudents.