Les chercheurs Japonais ont développé une substance qui semble cibler et détruire les cellules cancéreuses lorsque la maladie se propage de l’estomac à la membrane péritonéale de l’abdomen.

Une thérapie développée à partir de cette recherche pourrait sauver des vies parce qu’une fois que le cancer gastrique atteint le péritoine, il n’y a à ce jour pas de traitement efficace pour prévenir les métastases, ce qui réduit la période moyenne de survie des patients.

L’équipe, des instituts nationaux de sciences et de techniques quantiques et radiologiques, espère mettre cette substance en pratique dans un délai de dix ans.

“Nous souhaitons procéder à des développements basés sur un examen rigoureux de ce qui se passera dans cinq à dix ans”, a déclaré Sumitaka Hasegawa, un chef de file de l’équipe.

L’étude a été publiée dans l’édition en ligne du journal de l’Association japonaise du cancer le 29 juin.

L’équipe a développé la substance en utilisant un radio-isotope médical et a confirmé son efficacité avec des souris.

La substance combine le radionucléide astate-211, qui émet des rayons alpha et joue le rôle d’attaquer des cellules cancéreuses, et un anticorps appelé trastuzumab qui adhère à des protéines particulières à la surface des cellules cancéreuses gastriques.

Après que l’équipe ait injecté la substance dans des souris atteintes de cancer, les cellules cancéreuses ont diminué ou disparu.

Les rayons alpha ont une forte énergie, mais leur pouvoir de passer à travers des substances est faible. Par conséquent, les rayons alpha devraient avoir un impact uniquement sur et autour des cellules cancéreuses ciblées.

En fait, aucun effet nocif n’a été détecté dans les foies et les reins des souris dans les expériences, a déclaré l’équipe.

La demi-vie de la substance nouvellement développée est d’environ sept heures. Ses effets avec une injection peuvent durer plusieurs jours.

Grâce, entre autre, à une alimentation réputée saine, le Japon est le pays qui possède le taux d’espérance de vie le plus élevé au monde, tout en étant aussi la nation développée qui contracte le moins de cancers. Cependant, le cancer de l’estomac reste l’un des plus contractés dans le pays, d’où l’intérêt particulier qu’ont les chercheurs Japonais pour ce type de cancer.