La journée nationale de prévention des catastrophes au Japon a été marquée en ce vendredi 1er septembre avec de nombreux exercices d’urgence organisés lors du 94e anniversaire du grand séisme de Kanto.
Plus de 105 000 personnes avaient été tuées ou avaient disparue dans ce désastre dévastateur survenu le 1er septembre 1923.
Ce 1er septembre, un important exercice de simulation de catastrophe commune a eu lieu à Odawara, dans la préfecture de Kanagawa, impliquant le gouvernement métropolitain de Tokyo, les gouvernements préfectoraux de Saitama, Chiba et Kanagawa et les gouvernements municipaux de Yokohama, Kawasaki, Chiba, Saitama et Sagamihara, ainsi que le gouvernement central.
L’exercice était basé sur le scénario selon lequel un tremblement de terre de magnitude 8,2 aurait frappé le fond marin de la côte d’Odawara.
L’entraînement principal consista à pratiquer le sauvetage des blessés d’un bâtiment effondré dont ce dernier s’est tenu sur les berges de la rivière Sakawagawa dans l’enceinte de la ville. Par ailleurs, une alerte au tsunami a elle aussi été simulée, testant l’évacuation de la zone côtière vers les hauteurs.
À Tokyo, le Département de la police métropolitaine a fermé une section d’environ 11 kilomètres d’un côté de l’autoroute Chuo pour l’exercice pendant une demi-heure à partir de 10 heures du matin.
En effet, l’autoroute sera désignée comme une route d’urgence et sera ainsi fermée au trafic public en cas de tremblement de terre majeur, afin de donner la priorité aux véhicules en cas d’urgence, comme les voitures de police et les pompiers.
Au total, environ 7 000 personnes, y compris du service des incendies de Tokyo, ont participé à ce premier exercice qui a été effectué tout en arrêtant la circulation à une heure chargée de la journée.
“Je pense que l’apprentissage des procédures d’urgence nous donnera la tranquillité d’esprit quand quelque chose se produira”, a déclaré un homme de 49 ans qui s’est retrouvé à attendre dans sa voiture à cause de l’exercice en cours.