Japan Rail Pass : pour visiter le Japon en train

Japan Rail Pass : la formule économique pour voyager en train

 

Le Japan Rail Pass (ou JR Pass) est un titre de transport exclusivement réservé aux touristes étrangers qui permet d’utiliser n’importe quel train du réseau Japan Railways (JR) dans tout le Japon, y comprit le Shinkansen (à l’exception des rames Nozomi et Mizuho). Sa période de validité dépend de la formule choisie lors de son achat : 7 jours, 14 jours ou 21 jours consécutifs durant lesquels il est possible d’effectuer autant de trajet qu’on le souhaite.

Il existe deux types de pass :  le pass ordinaire, et le green pass qui permet de bénéficier de la “Green Car”, l’équivalent de la première classe dans les Shinkansen et sur les lignes express.

Bien que le groupe Japan Railways se décompose en plusieurs compagnies selon les différentes régions, le Japan Rail Pass est valable sur l’ensemble des six compagnies suivantes :

  •   JR Hokkaido
  •   JR East
  •   JR Central
  •   JR West
  •   JR Shikoku
  •   JR Kyushu

En plus des lignes ferroviaires, le Japan Rail Pass est aussi valable pour les bus et autocars du réseau JR Bus, ainsi que pour le ferry JR West Miyajima dans la préfecture de Hiroshima.

Cependant, le Japan Rail Pass n’est aucunement valable sur les lignes des autres compagnies ferroviaires, telles que Keio, Tokyu, Keihan, Tobu, etc… Mais uniquement sur les lignes JR.

Pour plus de renseignements :

Immigration et visas au Japon : guide

Immigration et visas au Japon : pour voyager, étudier, travailler ou vivre au pays du soleil levant

 

Que ce soit pour un voyage touristique, un séjour d’études, une opportunité professionnelle ou un projet de vie, le système d’immigration japonais est structuré pour accueillir différents types de visiteurs selon leurs besoins.

Voici une introduction de base au système d’immigration japonais et de ses différents types de visas. Veuillez contacter l’ambassade ou le consulat japonais le plus proche du Japon ou un bureau d’immigration à l’intérieur du Japon pour obtenir des conseils officiels.

 

L’arrivée au Japon

À leur arrivée, tous les étrangers, y compris les résidents étrangers, doivent se soumettre à une prise d’empreintes digitales et à une photographie. Ces mesures visent à renforcer la sécurité et à prévenir le terrorisme. Les enfants de moins de 16 ans ainsi que certains groupes spécifiques, comme les diplomates ou dignitaires, sont exemptés de cette procédure.

Dès leur entrée au Japon, les étrangers se voient attribuer un statut de résidence parmi plus de vingt catégories. Ces statuts incluent le visiteur temporaire pour les touristes, mais également des catégories spécifiques pour les étudiants, les travailleurs ou encore les membres de la famille de citoyens japonais ou de résidents permanents.

 

Touristes et voyageurs d’affaires (visiteurs temporaires)

Les citoyens de plus de 50 pays, dont la France, la Belgique, le Canada et la Suisse, peuvent entrer au Japon en tant que visiteurs temporaires sans visa, à condition de disposer d’un passeport valide. Ce statut leur permet de rester au Japon pour une durée maximale de 90 jours. Les citoyens des pays n’ayant pas d’accord d’exemption de visa doivent, quant à eux, obtenir un visa avant leur voyage.

Prolongation de séjour pour certains pays

Les ressortissants de pays comme l’Autriche, l’Allemagne, l’Irlande, le Liechtenstein, le Mexique, la Suisse et le Royaume-Uni ont la possibilité de prolonger leur séjour au Japon jusqu’à six mois. Ils entrent initialement avec une autorisation de 90 jours et peuvent ensuite demander une extension auprès d’un bureau d’immigration local.

Conditions et restrictions pour les visiteurs temporaires

  • Les activités rémunérées sont strictement interdites sous ce statut.
  • Les études à court terme (de quelques semaines à trois mois) dans des écoles de japonais sont autorisées.
  • Tous les touristes étrangers doivent garder leur passeport sur eux à tout moment, car il fait office de preuve de séjour légal.

 

Des séjours plus longs pour les personnes aisées

Les citoyens de pays bénéficiant d’un accord d’exemption de visa et disposant de plus de 30 millions de yens (environ 200 000 €) d’économies peuvent demander un visa spécial pour des séjours prolongés. Ce visa permet au titulaire ainsi qu’à son conjoint de rester au Japon jusqu’à un an pour des activités de loisirs ou de tourisme. Ce statut interdit néanmoins toute activité rémunérée. La demande de ce visa doit être effectuée avant le départ, auprès d’une ambassade ou d’un consulat japonais.

 

Travailler au Japon

Obtenir un visa de travail

Pour travailler au Japon, les étrangers doivent impérativement obtenir un visa de travail, délivré par une ambassade ou un consulat japonais dans leur pays d’origine. Ce visa leur permet d’entrer au Japon avec un statut de résidence adapté à leur profession.

Il existe plus d’une douzaine de statuts de résidence liés au travail, chacun correspondant à un domaine professionnel spécifique, tels que :

  • Journalisme
  • Arts
  • Recherche
  • Éducation
  • Ingénierie
  • Divertissement
  • Gestion d’entreprise
  • Services internationaux

Si, pendant votre séjour, vous changez d’emploi pour un poste appartenant à une autre catégorie professionnelle (par exemple, passer de l’enseignement à l’ingénierie), il sera nécessaire de changer de statut de résidence auprès d’un bureau d’immigration japonais.

Critères pour l’obtention d’un visa de travail

Les principaux critères incluent :

  1. Un diplôme universitaire ou une expérience professionnelle significative dans le domaine concerné.
  2. Un employeur sponsor basé au Japon, qui soutient la demande de visa et garantit votre emploi.

Le visa de travail est généralement délivré pour une durée de 4 mois à 5 ans, selon le contrat et le statut de résidence. Une fois expirée, cette durée peut être prolongée à condition de rester en conformité avec les exigences de votre statut de résidence.

 

Étudier au Japon

Visa étudiant

Pour des études de longue durée au Japon (hors cours de langue de courte durée), un visa étudiant est requis. Ce visa est obtenu auprès d’une ambassade ou d’un consulat japonais, sur présentation des documents nécessaires pour justifier votre projet d’études.

Pour être éligible, vous devez :

  • Être parrainé par un établissement d’enseignement japonais, comme une université ou une école de langue.
  • Prouver que vous disposez de fonds suffisants pour couvrir vos frais de scolarité et de subsistance pendant toute la durée de votre séjour.

Les autorisations de résidence pour étudiants sont accordées pour des périodes allant de 3 mois à 4 ans, selon le programme d’études.

Activités rémunérées sous un visa étudiant

Les étudiants ne peuvent pas travailler, sauf s’ils obtiennent une permission spéciale du bureau d’immigration. Même avec cette autorisation, ils ne peuvent exercer qu’un emploi à temps partiel (par exemple, 28 heures par semaine maximum) pour ne pas compromettre leurs études.

 

Conjoints et personnes à charge

Visa de conjoint

Les étrangers mariés à un citoyen japonais ou à un résident permanent peuvent obtenir un visa de conjoint. Ce visa offre la possibilité de participer librement à des activités rémunérées au Japon. La durée de résidence accordée varie entre 6 mois, 1 an, 3 ans ou 5 ans et peut être prolongée.

Visa de dépendance

Pour les conjoints et enfants de résidents étrangers non permanents, un visa de dépendance est requis. Ce visa permet de rester au Japon pour une période de 3 mois à 5 ans, avec possibilité de renouvellement.

Cependant, les personnes à charge ne peuvent exercer des activités rémunérées qu’après avoir obtenu une permission du bureau d’immigration. Même dans ce cas, le travail est limité à un nombre d’heures prédéfini par semaine.

 

Visa vacances-travail

Le visa vacances-travail est une opportunité unique pour les jeunes âgés de 18 à 30 ans venant de certains pays (comme la France, le Canada, l’Allemagne, l’Australie ou la Corée). Ce visa permet :

  • De résider au Japon jusqu’à un an.
  • D’exercer des activités rémunérées afin de financer leur séjour.

Ce visa, conçu pour encourager les échanges culturels, n’est ni renouvelable ni prorogeable. Les conditions d’éligibilité et les quotas varient selon les accords bilatéraux entre le Japon et chaque pays.

 

Rester vivre au Japon

Bureau de l’immigration

La gestion des démarches liées à l’immigration, telles que le renouvellement de la durée de séjour, le changement de statut de résidence ou l’obtention d’un permis de retour, est assurée par les bureaux d’immigration (Nyukoku Kanrikyoku) répartis à travers le Japon.

 

Carte de résidence (Zairyû Kâdo)

Tous les nouveaux résidents étrangers reçoivent une carte de résidence lors de leur entrée dans le pays, aux principaux aéroports comme Narita, Haneda, Kansai ou Chubu. Ceux qui arrivent par d’autres ports doivent récupérer leur carte auprès des bureaux municipaux de leur lieu de résidence.

Utilisation et obligations

La carte de résidence est essentielle pour de nombreuses démarches :

  • Ouverture d’un compte bancaire
  • Souscription d’un contrat de téléphone portable
  • Conversion d’un permis de conduire étranger
  • Accès aux services administratifs locaux

Elle contient des informations personnelles telles que l’adresse actuelle, le statut de résidence et la durée autorisée de séjour. Tous les résidents étrangers doivent toujours porter leur carte sur eux, qui remplace le passeport pour prouver leur statut légal au Japon.

 

Extension de la permission de résidence

Les autorisations de résidence sont généralement accordées pour des périodes comprises entre 3 mois et 5 ans, selon le statut de résidence. Si vous souhaitez prolonger votre séjour, il est impératif de déposer une demande d’extension auprès d’un bureau d’immigration avant l’expiration de votre statut actuel.

Procédure et délais

Le processus de renouvellement est relativement simple si vous remplissez toujours les critères de votre statut de résidence. Le traitement de la demande peut prendre de quelques jours à plusieurs semaines. Pendant ce temps, vous êtes autorisé à rester au Japon, même si votre précédent statut expire avant la fin de la procédure.

 

Changement de statut de résidence

Il est possible de modifier votre statut de résidence en fonction de l’évolution de vos activités au Japon. Par exemple, vous pouvez passer de visiteur temporaire à étudiant ou de travailleur à époux de citoyen japonais.

Conditions pour changer de statut

Vous devez fournir des documents justificatifs similaires à ceux requis pour une demande initiale de visa (par exemple, preuve de parrainage ou certificat d’emploi). Cette démarche se fait directement auprès d’un bureau d’immigration local.

 

Permis de retour

Les résidents étrangers quittant temporairement le Japon pour une période supérieure à un an doivent obtenir un permis de retour. Sans ce document, ils perdent automatiquement leur statut de résident.

Pour les absences de moins d’un an, un système de permis de retour simplifié (Special Re-entry Permit) permet de voyager sans demande préalable.

 

Résidence permanente

Les résidents étrangers qui remplissent les critères suivants peuvent demander la résidence permanente :

  • Avoir résidé au Japon pendant une période consécutive (généralement 10 ans, mais seulement 1 à 5 ans pour les professionnels hautement qualifiés ou les conjoints de citoyens japonais).
  • Disposer d’une bonne conduite et d’une situation financière stable.

Avantages de la résidence permanente

Le statut de résident permanent n’a pas de limite de durée et permet de participer à toute activité rémunérée. C’est une option attrayante pour ceux qui souhaitent s’installer durablement au Japon sans les contraintes de renouvellement de visa.

 

Naturalisation

Les étrangers peuvent également choisir de demander la citoyenneté japonaise après une période de résidence d’au moins 5 ans consécutifs (moins pour les conjoints de citoyens japonais).

Critères pour la naturalisation

  • Bonne conduite et absence d’activités contraires à l’intérêt public japonais.
  • Renonciation à la citoyenneté d’origine (le Japon n’autorise pas la double nationalité pour les adultes).
  • Situation financière stable ou moyens de subsistance assurés.

Procédure

La naturalisation est un processus minutieux qui peut durer jusqu’à un an ou plus. Malgré sa complexité, environ 98 % des demandes sont acceptées. Une fois naturalisé, vous obtenez les mêmes droits et obligations qu’un citoyen japonais.

Décalage horaire avec le Japon

Décalage horaire avec le Japon

 

À l’origine, chaque région du Japon suivait son propre fuseau horaire en fonction de la position du soleil. Cependant, au cours du XIXe siècle, dans un souci d’uniformisation et pour simplifier les échanges, le Japon a adopté un fuseau horaire unique : UTC/GMT +9, appelé Japan Standard Time (JST). Cela signifie que, quelle que soit la ville où vous vous trouvez au Japon – que ce soit Tokyo, Osaka, Kyoto ou Sapporo –, l’heure sera toujours la même.

Fait notable, le Japon ne pratique pas le changement d’heure. Ainsi, les Japonais ne modifient jamais leurs montres ou horloges, contrairement à de nombreux pays occidentaux, où l’heure change deux fois par an.

 

Le décalage horaire entre le Japon et la France

Pour les voyageurs ou les expatriés français, comprendre le décalage horaire avec le Japon est essentiel pour planifier vos appels internationaux, vos voyages ou encore vos réunions professionnelles. Voici le détail :

  • En heure d’hiver (fin octobre à fin mars) :
    Le Japon a 8 heures d’avance sur la France. Par exemple, lorsqu’il est 12h00 à Paris, il est déjà 20h00 à Tokyo.

  • En heure d’été (fin mars à fin octobre) :
    Le décalage horaire est légèrement réduit à 7 heures d’avance, car la France avance ses horloges d’une heure alors que le Japon ne change pas.

 

Le décalage horaire entre le Japon et Montréal

Pour ceux qui se trouvent à Montréal ou dans d’autres villes du Québec, le décalage horaire avec le Japon est encore plus prononcé. Voici les données clés :

  • En heure d’hiver (de novembre à mars) :
    Le Japon est en avance de 14 heures. Par exemple, s’il est 8h00 du matin à Montréal, il est déjà 22h00 au Japon.

  • En heure d’été (d’avril à octobre) :
    Avec l’avance d’une heure de l’heure d’été au Canada, le décalage passe à 13 heures. Ainsi, lorsqu’il est 10h00 à Montréal, il est 23h00 à Tokyo.

 

Pourquoi le Japon ne change-t-il pas d’heure ?

Le choix du Japon de ne pas adopter l’heure d’été repose sur des considérations culturelles, historiques et économiques. En effet, l’heure d’été, bien qu’elle ait été introduite dans de nombreux pays pour économiser l’énergie, n’a jamais été populaire au Japon. Après une courte expérimentation sous l’occupation américaine après la Seconde Guerre mondiale, cette pratique a été abandonnée, car elle ne correspondait pas aux habitudes de vie et de travail des Japonais. Aujourd’hui, les Japonais apprécient la stabilité de leur horloge, quelle que soit la saison.

Geisha : arts traditionnels et comble du raffinement

Geisha : Gardiens des arts traditionnels et comble du raffinement

 

Avec une grâce et une délicatesse qui lui est propre, la geisha – un terme signifiant littéralement « personne des arts » – incarne l’essence des traditions culturelles japonaises. Elle ne se contente pas d’animer des dîners ou des réceptions, mais devient une véritable ambassadrice de l’art japonais, mêlant harmonieusement musique, chant, danse, poésie, cérémonie du thé et conversation raffinée.

Contrairement aux idées reçues, encore trop souvent répandues en Occident, une geisha n’a absolument rien à voir avec la prostitution. Bien au contraire, elle mène une vie de dévouement, marquée par une discipline rigoureuse et un profond respect des valeurs traditionnelles. Les geishas veillent jalousement sur leur réputation et sur l’honneur de leur okiya (la maison où elles résident et sont formées), car toute entorse à ces principes entacherait non seulement leur propre nom, mais également celui de leur communauté.

Devenues au fil des siècles le symbole d’un Japon intemporel, les geishas occupent aujourd’hui une place précieuse dans la préservation et la transmission du patrimoine culturel. Leur présence et leurs prestations sont une fenêtre vivante sur une époque où l’art et l’esthétisme régnaient en maîtres.

 

Un parcours d’initiation exigeant : De maiko à geisha

L’art d’être une geisha ne s’improvise pas. Avant d’obtenir ce titre prestigieux, une jeune fille commence son parcours sous l’appellation de maiko (apprentie geisha). Pendant plusieurs années, elle s’immerge dans un apprentissage intensif et exigeant.

Cette formation inclut des disciplines variées telles que :

  • La danse traditionnelle japonaise, où chaque mouvement, souvent accompagné d’un éventail, exprime une émotion ou raconte une histoire.
  • Le chant et les instruments de musique, notamment le shamisen, un luth japonais à trois cordes.
  • L’ikebana, l’art subtil de la composition florale.
  • La cérémonie du thé, où chaque geste est minutieusement codifié.
  • L’art de la conversation, où finesse, humour et intelligence sont des atouts majeurs.

Tout cet enseignement s’accompagne d’une éducation esthétique rigoureuse, allant du port du kimono aux techniques complexes de maquillage et de coiffure. Ce long cheminement est conçu pour transformer une maiko en une geisha pleinement accomplie, incarnant le comble du raffinement et de l’élégance.

 

Une tradition sélective et onéreuse

La compagnie d’une geisha est un privilège réservé à une élite. Les prestations, souvent onéreuses, attirent une clientèle composée principalement d’hommes d’affaires influents ou de particuliers fortunés. Ces événements se déroulent généralement dans des ryotei (restaurants japonais haut de gamme) ou des chaya (maisons de thé traditionnelles), des lieux où règne une atmosphère d’intimité et de prestige.

Le coût inclut non seulement les honoraires de la geisha, mais aussi les frais liés à ces établissements luxueux, où chaque détail, du repas au décor, est pensé pour offrir une expérience exceptionnelle.

 

Les nuances régionales : Geiko, geigi et autres désignations

Le Japon étant un pays riche en diversité régionale, les termes désignant les geishas varient selon les localités. Ainsi, dans la région du Kansai, et particulièrement à Kyoto, on utilise le mot geiko pour désigner une geisha. À Niigata, elles sont appelées geigi. Ces appellations régionales reflètent les spécificités culturelles de chaque région, tout en partageant un socle commun de traditions et d’arts.

 

Une culture en constante évolution

Malgré le modernisme effréné du Japon, le monde des geishas continue de fasciner, autant les Japonais que les étrangers. Si leur nombre a considérablement diminué par rapport à leur apogée à l’ère Edo, les geishas modernes trouvent encore leur place dans un monde qui cherche à renouer avec ses racines.

Leur rôle dépasse désormais les réceptions privées. Elles participent à des festivals, des spectacles publics et des initiatives culturelles visant à faire découvrir au plus grand nombre la richesse des arts traditionnels japonais. À travers ces évolutions, les geishas perpétuent une tradition millénaire, tout en s’adaptant subtilement aux exigences d’une époque en mutation.

La geisha est une gardienne des arts, un emblème de raffinement et une figure intemporelle du Japon. Sa présence dans l’imaginaire collectif demeure un rappel de la beauté d’un monde où chaque geste et chaque note de musique portaient un sens profond et poétique.

Conduire au Japon : guide

Conduire au Japon : les différents cas pour les étrangers

 

 

Permis de conduire internationaux

Les étrangers peuvent conduire au Japon avec un permis de conduire international (IDP) pour un maximum d’un an, et ce même si le PDI est valide pour une période plus longue. Au-delà d’un an, il n’est plus possible de conduire avec un permis de conduire international, sauf si vous retournez dans votre pays d’origine pendant au moins trois mois consécutifs.

Les permis de conduire internationaux ne sont pas délivrés au Japon et doivent être obtenus dans votre pays d’origine à l’avance. Ils sont généralement émis par l’association automobile nationale de votre pays pour une somme modique. Le Japon ne reconnaît que les permis de conduire internationaux fondés sur la Convention de Genève de 1949, délivrés par un grand nombre de pays.

En revanche, la Belgique, la France, l’Allemagne, Monaco, la Slovénie, la Suisse et Taïwan ne délivrent pas de permis sur la base de la Convention de Genève de 1949, mais disposent d’un accord séparé permettant aux conducteurs de ces pays de conduire au Japon pendant toute une année avec la traduction (obligatoire) de leur permis de conduire. La traduction peut être obtenue auprès de la Japan Automobile Federation (JAF) ou de certaines ambassades ou consulats des pays respectifs au Japon.

Les personnes d’autres pays dont les permis de conduire internationaux ne sont pas reconnus par le Japon et les personnes qui restent au Japon pendant plus d’un an doivent obtenir un permis de conduire japonais.

 

Permis de conduire japonais

Le Japon a conclu des accords bilatéraux avec plus de vingt pays: Autriche, Australie, Belgique, Canada, République tchèque, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Islande, Irlande, Italie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Portugal, Slovénie , Corée du Sud, Espagne, Suède, Suisse, Taiwan et Royaume-Uni, pour faciliter le processus d’acquisition d’une licence japonaise. Si vous détenez un permis de conduire valide d’un de ces pays, vous pouvez obtenir un permis japonais sans passer d’examen écrit ou pratique.

Au lieu de cela, allez à votre centre de licence local avec une traduction officielle de votre licence (disponible auprès de la Japan Automobile Federation), votre passeport et la preuve que vous avez détenu votre licence pendant au moins trois mois dans le pays émetteur. Ensuite, passez un examen physique de base et vous recevrez une nouvelle licence le même jour.

Si vous avez un permis de conduire d’un pays qui n’a pas d’accord avec le Japon, comme les États-Unis, la Chine ou le Brésil, vous devrez passer un examen écrit et pratique afin d’obtenir un permis de conduire japonais. Ce processus prend généralement plusieurs tentatives, même pour les pilotes expérimentés.

 

Généralités

Les grandes zones métropolitaines du Japon autour de TokyoOsaka et Nagoya sont desservies par des systèmes de transport public très efficaces comptants parmi les plus performants au monde. Par conséquent, de nombreux résidents ne possèdent pas de voiture ou ne possèdent même pas de permis de conduire. En dehors des grandes villes, cependant, les transports en commun ont tendance à être moins fréquents, et la plupart des gens comptent sur les voitures pour se déplacer.

Les voitures circulent du côté gauche de la route et le siège conducteur ainsi que le volant se situe à droite du véhicule. L’âge minimum légal pour conduire est de 18 ans. Il est strictement interdit de conduire après avoir bu de l’alcool, le taux d’alcool dans le sang devant être nul : 0,0%. Les panneaux routiers et les règles suivent les normes internationales, et la plupart des panneaux sur les routes principales sont en japonais et en anglais. Les véhicules doivent s’arrêter complètement avant de traverser les voies ferrées.

Les limitations de vitesse typiques sont de 80 à 100 km/h sur les autoroutes, de 40 km/h en zone urbaine, de 30 km/h dans les rues secondaires et de 50 à 60 km/h pour les autres axes ; cependant, les conducteurs ont tendance à dépasser un peu les limites de vitesse affichées.

La plupart des routes au Japon sont gratuites, à l’exception des autoroutes, de certaines routes réputées pour leur panorama, ainsi que d’un petit nombre de tunnels à péage. Les conditions routières ont tendance à être bonnes, avec des routes bien gérées, entretenue et bien agencées, bien que les ruelles secondaires dans les villes peuvent être étroites ou même impraticables pour les plus gros véhicules. La congestion routière est un problème plutôt peu fréquent du fait de la bonne gestion générale des principaux axes routiers ainsi que d’un réseau de transport en commun des plus efficaces pour les grandes agglomérations. Tokyo connait bien moins de problèmes de congestions routières que Paris par exemple.

Les chauffeurs au japon sont généralement bien éduqués et prévenants, comptant peu de refus de priorité ou de conduite dangereuse, les dangers courants sur les routes japonaises incluent surtout les personnes âgées et les cyclistes imprudents.

Carte Suica : faciliter ses déplacements à Tokyo

Carte Suica : utiliser les transports en commun en toute simplicité

 

La carte Suica est une carte prépayée électronique sans contact qui permet d’utiliser les transports en commun en toute simplicité, et sans jamais à avoir à s’occuper des différences de tarifs quelque soient les distances parcourues :  autant dire que c’est un outil très pratique pour les japonais et indispensable pour les voyageurs.

Au Japon, lorsque l’on veut prendre le métro ou le train, les tarifs varient toujours selon la distance parcourue, et l’achat d’un ticket peut s’avérer être un véritable casse-tête, surtout dans le cas de correspondances à devoir effectuer. La carte Suica, aussi bien valable pour le train, le metro et le bus, quelle que soit la compagnie, car elle est justement là pour faciliter l’utilisation des transports tout en faisant gagner un temps précieux aux utilisateurs. Mais pas seulement ! La carte Suica peut aussi servir pour divers achats, comme payer dans les konbini (superettes ouvertes 24h/24h), aux distributeurs automatiques, dans certains commerces et restaurants, etc… Il suffi de repérer le logo Suica pour savoir si la carte est acceptée ou pas.

Bien que la carte Suica ne soit distribuées qu’à Tokyo, elle est aussi valable pour l’ensemble des transports en commun au Japon. À l’inverse, les cartes émises dans les autres régions du pays telles que la carte Kitaca, Icoca, Toica et autres sont aussi valables à Tokyo.

Comment utiliser la carte Suica

Il suffit de passer la carte sur le lecteur du portique de la station de départ, puis de faire de même en sortant de la station d’arrivée : le montant est alors automatiquement calculé en fonction du trajet effectué et la somme est déduite de l’avoir disponible sur la carte. Le tout se fait en une fraction de seconde, juste le temps d’entendre un “bip” confirmant que la carte est bien passée, et un petit écran sur le portique indique le montant du trajet qui vient d’être déduit ainsi que le montant restant sur la carte.

Il peut arriver à de rares occasions que la carte Suica soit refusée par le portique qui le fera comprendre par un signal sonore accompagné d’un insigne lumineux rouge. Il se peut que ce soit un simple bug, ou que le scan effectué à la station de départ n’ait pas bien fonctionné, ou encore que le montant disponible sur la carte soit insuffisant. Si après avoir réessayé le problème persiste, il faut présenter sa carte Suica à l’agent qui se trouve généralement sur le côté des portiques ; il saura quoi faire grâce à son lecteur de carte.

Comment acheter une carte Suica

La carte Suica étant distribuée par la compagnie JR East (Japan Railway East), et bien qu’elle soit valable sur l’ensemble des transports en commun (toutes sociétés exploitantes confondues), elle ne s’achète qu’auprès des distributeurs JR estampillés du logo Suica. Ces automates sont nombreux et se trouvent dans toutes les gares et stations JR de Tokyo, telles que les gares de Shinjuku, Shibuya, Ikebukuro, Shinagawa, Ueno, ou encore les stations de la ligne Yamanote,…

Bien que l’écran tactile soit en japonais, il est possible de faire basculer l’interface en anglais pour les étrangers : pour cela, il suffit d’appuyer sur “English” en haut à droite de l’écran. L’achat d’une carte se fait ensuite en appuyant sur “Purchase new Suica” puis “Suica” (l’option “MySuica” permet d’inscrire gratuitement son nom et ses informations personnelles sur la carte en cas de perte). Le payement se fait alors en espèce en introduisant les pièces et les billets dans l’automate qui vous donnera en retour une carte Suica préchargée, et qui pourra être rechargée à volonté.

Comment recharger une carte Suica

Contrairement à son achat qui ne peut s’effectuer que sur les distributeurs de la compagnie JR, la carte Suica peut en revanche être rechargée via les distributeurs d’autres sociétés exploitantes ferroviaires, tels que Tokyo Metro ou Toei. De ce fait, la carte Suica est acceptée par les automates présent dans toutes les stations de métro à Tokyo, même si celles-ci ne sont pas estampillées du logo Suica. Il suffit d’introduire la carte dans la fente appropriée et de sélectionner “charge” sur l’écran, puis de choisir la somme à créditer sur la carte (le payement se fait uniquement en liquide avec pièces et billets).

Suica ou Pasmo ?

La carte Pasmo est une autre carte prépayée en circulation à Tokyo et qui offre exactement les mêmes services que la carte Suica, la seule différence entre les deux étant la compagnie qui les distribue, la carte Pasmo étant vendue par Toei. Ce qui est possible avec la carte Suica l’est aussi avec la carte Pasmo.

Que vous utilisiez la carte Suica ou la carte Pasmo, toutes les deux sont utilisables auprès de toutes les compagnies de transports ferroviaires pour les lignes standards (en dehors des lignes à grande vitesse, des trains express, des lignes sur réservations ou autres lignes spéciales).