par Aki | Août 18, 2017 | Actualité
Ce n’est depuis quelques temps plus un secret pour personne au Japon, mais la princesse Mako sera probablement liée par les liens du mariage d’ici l’année prochaine à son petit ami de longue date, Kei Komuro.
Le prochain chapitre de cette romance s’écrira le 3 septembre, lorsque l’Agence de la Maison Impériale annoncera officiellement les fiançailles de la petite-fille aînée de l’empereur Akihito et de l’impératrice Michiko.
L’annonce avait été initialement prévue pour le 8 juillet, mais le couple avait décidé de la reporter suite aux graves intempéries survenues dans le nord de Kyushu au début du mois de juillet, et dont les pluies torrentielles avaient causé la mort d’au moins 36 personnes, ainsi que d’importants dégâts dans la région.
Mako et Kei, tous deux âgés de 25 ans, se sont connu après s’être retrouvés ensemble lors d’études à l’Université internationale chrétienne à Tokyo.
Mako, la fille du prince Fumihito et de la princesse Kiko, et son prétendant étaient tous deux préoccupés par les habitants des zones dévastées des préfectures de Fukuoka et Oita, a déclaré l’Agence, l’annonce de leur fiançailles aurait été indélicat en de tels circonstances.
Maintenant que six semaines se sont écoulées et que les efforts de reconstruction se font progressivement ressentir, il a été décidé de reprogrammer l’annonce, une décision qui a été chaleureusement accueillie par l’empereur et l’impératrice.
Shinichiro Yamamoto, grand intendant de l’Agence de la Maison Impériale, sera chargé de faire l’annonce le 3 septembre prochain, après quoi le couple ira à la rencontre des médias.
par Aki | Août 15, 2017 | Actualité
Il ne se fait sans nul doute pas plus japonais qu’une image du mont Fuji se dressant derrière une fleur de cerisier, et les visiteurs étrangers obtiendront bientôt en « cadeau » ce combo emblématique lorsqu’ils arriveront sur le sol japonais.
La conception de l’autocollant de permis d’atterrissage adoptera le design « Fuji-san plus sakura » en 2018, en remplaçant le modèle actuel géométrique tout gris « kiri » (paulownia), selon le ministère de la Justice.
Cet autocollant est systématiquement collé sur les passeports des ressortissants étrangers dès leur entrée sur le territoire japonais au contrôle de l’immigration dans les aéroports ou les ports maritimes.
Les informations affichées sur l’autocollant quand à elles ne changeront pas, à savoir la date d’entrée, la durée du séjour et le statut du voyageur.
Le ministère a déclaré que le changement avait été décidé avec la vision des Jeux olympiques de Tokyo 2020 car il constituerait «un souvenir plus agréable d’un voyage au Japon».
« Le mont Fuji fait partie de la liste des sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO », a déclaré un responsable du ministère de la Justice. « Ce doit être un symbole familier du Japon pour les personnes venant de l’étranger avec les fleurs de cerisier ».
Le mont Fuji, recouvert de neige, est montré en bleu clair en arrière-plan et une fleur de cerisier stylisée en rose pâle au devant.
La nouvelle conception devrait être lancée dès le début de l’année prochaine lorsque les stocks de l’autocollant actuel seront épuisés.
Ce sera le premier changement de cette vignette depuis que les autocollants ont remplacé les timbres en 2003 pour déjouer leur contrefaçon.
En 2016, environ 24,04 millions d’étrangers ont visité le Japon. Le gouvernement vise aujourd’hui la barre des 40 millions d’ici 2020.
« Nous serons très heureux si l’autocollant devenait un point de départ des conversations au sujet de leurs expériences au Japon, et le bouche à oreille apportera plus de touristes étrangers ici », a déclaré le responsable.
par Aki | Août 10, 2017 | Actualité
Un satellite peu coûteux mais redoutablement efficace qui peut rapidement être lancé dans l’espace porte actuellement l’attention des autorités au Japon, considéré comme un nouvel outil majeur pour aider à pouvoir faire face aux multiples catastrophes naturelles.
Nommé ASNARO-2, il sera utilisé pour surveiller la situation sur le terrain, en fournissant des informations précieuses pour le personnel de gestion des catastrophes.
Le satellite compact a été présenté aux médias dans une installation de l’entreprise japonaise NEC dans la ville de Fuchu, à l’ouest de Tokyo, le 9 août dernier.
« Nous voulons contribuer à améliorer la compétitivité de l’industrie spatiale japonaise », a déclaré un responsable de NEC.
Le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie et le géant de l’électronique NEC se sont associés pour développer ASNARO-2 (Advanced Satellite with New system Architecture for Observation). La composante principale du satellite ne fait que 3,5 mètres de long et pèse environ 540 kilogrammes.
Son dispositif principal, un radar à ouverture synthétique (SAR), peut cartographier le terrain en bombardant la surface de la planète avec des ondes radio pour créer des images numériques.
De fait, le radar permet à ASNARO-2 de prendre des images de conditions de surface telles que l’activité volcanique et les glissements de terrain de nuit ou dans des zones à faible visibilité en raison de la couverture nuageuse. Un outil qui s’avérera en l’occurrence particulièrement utile en cas de séisme pour pouvoir diriger le personnel de gestion des catastrophes ainsi que les équipes d’intervention basées au sol.
Le satellite devrait également être utilisé pour l’exploration des ressources ainsi que pour la sécurisation de la navigation des navires.
Le ministère a fourni 16 milliards de yens (124,5 millions d’euros) à titre de subvention pour créer le satellite ASNARO-2, considérant son développement comme étant une industrie « candidate » à l’exportation vers les économies émergentes.
L’ASNARO-2 devrait être lancé d’ici la fin de cette année.
par Aki | Août 6, 2017 | Actualité
Le puissant typhon Noru, qui est le 5ème de la saison et qui a déjà emporté deux vies dans la préfecture de Kagoshima, risque de provoquer de fortes pluies vers l’ouest du Japon, en particulier du côté de l’océan Pacifique, les 6 au 7 août prochains.
L’Agence météorologique du Japon exhorte les résidents à prendre leurs précautions contre les glissements de terrain et les inondations.
Le 5 août, un homme de 67 ans est tombé sous les vents violents du typhon et est mort dans la ville de Yakushima, sur l’île de Yakushima, dans la préfecture de Kagoshima.
A Minami-Tane sur l’île de Tanegashima de la même préfecture, un homme de 84 ans a été retrouvé mort dans un port de pêche.
Au moins neuf autres personnes auraient été blessées dans les villes de Kagoshima et Hioki, également dans la préfecture de Kagoshima ainsi que celle de Miyazaki.
À 13 heures en ce dimanche 6 août, le centre du typhon se déplaçait lentement près de l’île de Tanegashima en direction du nord-est. Cela pourrait atteindre les terres de la partie sud de l’île de Kyushu.
La pression atmosphérique au centre du typhon était alors de 970 hectopascals, et la vitesse maximale du vent près du centre était de 126 km/h, tandis que la vitesse maximale du vent momentané était de 180 km/h.
Le typhon a aussi apporté de fortes pluies sur l’île d’Amami-Oshima de la préfecture de Kagoshima, ainsi que dans les localités avoisinantes. La quantité de pluie a atteint 651 millimètres dans la ville d’Amami sur l’île et 398 mm à Misato, dans la préfecture de Miyazaki.
Il est attendu à ce que le typhon apporte des précipitations de 700 mm sur l’île de Shikoku dans une période de 24 heures jusqu’au lundi 7 août à midi, 500 mm dans le sud et le nord de Kyushu, 300 mm dans la région de Tokai, centrée sur Nagoya, et 250 mm dans la région de Kinki dans les environs d’Osaka.
par Aki | Août 4, 2017 | Actualité
Un incendie qui s’était déclarer hier à l’extérieur du célèbre marché aux poissons de Tsukiji à Tokyo et qui a détruit plusieurs bâtiments, dont un restaurant populaire de ramen, a été éteint ce matin, plus de 15 heures après son départ.
Au total, sept bâtiments de plus de 935 mètres carrés ont été détruits par l’incendie. Aucun blessé n’a été signalée, selon le service des incendies de Tokyo et le commissariat de police de Tsukiji
Tous les bâtiments qui ont brûlé, comprenant le restaurant Inoue ramen, étaient des structures en bois se tenant près les unes des autres, ce qui a permis au feu de se propager rapidement, ont-ils ajouté.
L’incendie a débuté vers 16h50 le jeudi 3 août dans la partie extérieure du marché de Tsukiji, situé à côté du marché aux poissons, selon les services d’urgence. Au total, 63 camions de pompiers ont été déployés et l’incendie a été éteint peu après 8h en ce matin du 4 août.
Les entreprises sur le marché extérieur ouvrent tôt le matin en raison des heures de fonctionnement du marché aux poissons. Beaucoup de magasins et de restaurants étaient déjà fermés ayant terminé leur journée, et aucun de leurs employés n’était apparemment présent dans les installations lorsque le feu a débuté.
Au cours de l’incendie, la zone environnante, populaire auprès des touristes, était remplie de fumée et de cendres et une panne de courant a affecté environ 90 bâtiments en raison des flammes. Le trafic a également été perturbé avec la fermeture de la route passant en face du marché sur une portion de 150 mètres de long.
Les pompiers et les policiers enquêtent sur les lieux depuis ce matin pour connaître la cause de l’incendie.
Environ 400 points de vente, y compris les restaurants et les magasins de produits marins, opèrent sur le marché extérieur, qui couvre une superficie de 400 mètres par 130 mètres.
Par ailleurs, il est prévu que le marché aux poissons de Tsukiji (qui est le plus grand marché aux poissons du monde) déménage d’ici quelques mois dans un nouveau complexe entièrement neuf et ultra moderne situé à Toyosu dans la baie de Tokyo.
par Aki | Août 2, 2017 | Actualité
NANKOKU, Préfecture de Kochi – Des scientifiques spécialisés dans la lutte contre les tsunamis espèrent pouvoir étouffer les ondes géantes dans leurs lieux de naissance en injectant des bactéries dans les failles sous-marines.
Le procédé peut sembler avoir été volé à un vieux film de science-fiction, mais les scientifiques pensent que cela pourrait fonctionner.
L’idée est que les bactéries en question produisent du carbonate de calcium, et cela agirait comme du ciment, freinerant et amortissant le tremblement du fond marin.
La recherche est menée par une équipe à l’Institut Kochi pour l’Agence japonaise des sciences et technologies maritimes et terrestres, dirigée par Yohei Hamada, 31 ans.
La question de savoir si cette technique peut vraiment être mise en pratique n’est pas encore confirmée, mais une expérience a montré que l’injection de bactéries est utile pour atténuer l’effet d’un tsunami. Ainsi, l’équipe poursuit ses recherches en vue de pouvoir mettre en application cette technique.
Un tremblement de terre est attendu depuis longtemps le long de la fosse de Nankai au large de la côte Pacifique du Japon, et est censé se produire lorsque la plaque continentale, poussée par la plaque océanique en mouvement, reviendra à l’endroit où elle se trouvait auparavant. Le glissement de la plaque continentale fera trembler les fonds marins, engendrant un tsunami.
Après le tremblement de terre du Tohoku en 2011, un énorme tsunami généré par le glissement d’une plaque à quelques kilomètres au-dessous du fond marin situé près d’une faille a frappé le nord-est du Japon.
Sur la base des enseignements tirés de la catastrophe de 2011, Hamada et ses collègues se sont mis à l’idée de solidifier la terre à 1 km sous les fonds marins pour réduire l’impact des tsunamis, et ont commencé la recherche au mois de mars de l’année dernière.
L’élément essentiel est la bactérie, et il est facile de l’injecter dans les ouvertures des failles. Les bactéries peuvent également facilement se propager par la prolifération, produisant du carbonate de calcium cristallisé.
Une expérience menée a démontré que les failles sont 10% moins susceptibles de glisser ou de commencer à se déplacer lorsque des bactéries sont injectées.
L’équipe a déclaré qu’elle rechercherait le type de bactéries qui peuvent générer des cristaux de manière plus efficace, examinant les progrès de la prolifération dans des conditions plus semblables à celles des failles et cherchant à injecter plus efficacement les bactéries dans de grandes fosses.
Alors que la gestion des catastrophes met généralement l’accent sur la façon de traiter les problèmes après les tremblements de terre, la technique en cours devrait permettre d’atténuer leur impact avant que les catastrophes ne se produisent.
« La méthode conduirait à une gestion active des catastrophes pour contrôler directement le tsunami », a déclaré Hamada. « Je veux l’utiliser pour réduire les dégâts des tsunamis autant que possible ».
Le Japon est le pays le plus enclin aux tsunamis, d’où sa prévention avancée dans le domaine, le terme « tsunami » étant d’ailleurs japonais, signifiant littéralement « vague portuaire » en raison du fait que l’importante masse d’eau ne devienne visible qu’à l’approche des côtes.