Un incendie qui s’était déclarer hier à l’extérieur du célèbre marché aux poissons de Tsukiji à Tokyo et qui a détruit plusieurs bâtiments, dont un restaurant populaire de ramen, a été éteint ce matin, plus de 15 heures après son départ.

Au total, sept bâtiments de plus de 935 mètres carrés ont été détruits par l’incendie. Aucun blessé n’a été signalée, selon le service des incendies de Tokyo et le commissariat de police de Tsukiji

Tous les bâtiments qui ont brûlé, comprenant le restaurant Inoue ramen, étaient des structures en bois se tenant près les unes des autres, ce qui a permis au feu de se propager rapidement, ont-ils ajouté.

L’incendie a débuté vers 16h50 le jeudi 3 août dans la partie extérieure du marché de Tsukiji, situé à côté du marché aux poissons, selon les services d’urgence. Au total, 63 camions de pompiers ont été déployés et l’incendie a été éteint peu après 8h en ce matin du 4 août.

Les entreprises sur le marché extérieur ouvrent tôt le matin en raison des heures de fonctionnement du marché aux poissons. Beaucoup de magasins et de restaurants étaient déjà fermés ayant terminé leur journée, et aucun de leurs employés n’était apparemment présent dans les installations lorsque le feu a débuté.

Au cours de l’incendie, la zone environnante, populaire auprès des touristes, était remplie de fumée et de cendres et une panne de courant a affecté environ 90 bâtiments en raison des flammes. Le trafic a également été perturbé avec la fermeture de la route passant en face du marché sur une portion de 150 mètres de long.

Les pompiers et les policiers enquêtent sur les lieux depuis ce matin pour connaître la cause de l’incendie.

Environ 400 points de vente, y compris les restaurants et les magasins de produits marins, opèrent sur le marché extérieur, qui couvre une superficie de 400 mètres par 130 mètres.

Par ailleurs, il est prévu que le marché aux poissons de Tsukiji (qui est le plus grand marché aux poissons du monde) déménage d’ici quelques mois dans un nouveau complexe entièrement neuf et ultra moderne situé à Toyosu dans la baie de Tokyo.

NANKOKU, Préfecture de Kochi – Des scientifiques spécialisés dans la lutte contre les tsunamis espèrent pouvoir étouffer les ondes géantes dans leurs lieux de naissance en injectant des bactéries dans les failles sous-marines.

Le procédé peut sembler avoir été volé à un vieux film de science-fiction, mais les scientifiques pensent que cela pourrait fonctionner.

L’idée est que les bactéries en question produisent du carbonate de calcium, et cela agirait comme du ciment, freinerant et amortissant le tremblement du fond marin.

La recherche est menée par une équipe à l’Institut Kochi pour l’Agence japonaise des sciences et technologies maritimes et terrestres, dirigée par Yohei Hamada, 31 ans.

La question de savoir si cette technique peut vraiment être mise en pratique n’est pas encore confirmée, mais une expérience a montré que l’injection de bactéries est utile pour atténuer l’effet d’un tsunami. Ainsi, l’équipe poursuit ses recherches en vue de pouvoir mettre en application cette technique.

Un tremblement de terre est attendu depuis longtemps le long de la fosse de Nankai au large de la côte Pacifique du Japon, et est censé se produire lorsque la plaque continentale, poussée par la plaque océanique en mouvement, reviendra à l’endroit où elle se trouvait auparavant. Le glissement de la plaque continentale fera trembler les fonds marins, engendrant un tsunami.

Après le tremblement de terre du Tohoku en 2011, un énorme tsunami généré par le glissement d’une plaque à quelques kilomètres au-dessous du fond marin situé près d’une faille a frappé le nord-est du Japon.

Sur la base des enseignements tirés de la catastrophe de 2011, Hamada et ses collègues se sont mis à l’idée de solidifier la terre à 1 km sous les fonds marins pour réduire l’impact des tsunamis, et ont commencé la recherche au mois de mars de l’année dernière.

L’élément essentiel est la bactérie, et il est facile de l’injecter dans les ouvertures des failles. Les bactéries peuvent également facilement se propager par la prolifération, produisant du carbonate de calcium cristallisé.

Une expérience menée a démontré que les failles sont 10% moins susceptibles de glisser ou de commencer à se déplacer lorsque des bactéries sont injectées.

L’équipe a déclaré qu’elle rechercherait le type de bactéries qui peuvent générer des cristaux de manière plus efficace, examinant les progrès de la prolifération dans des conditions plus semblables à celles des failles et cherchant à injecter plus efficacement les bactéries dans de grandes fosses.

Alors que la gestion des catastrophes met généralement l’accent sur la façon de traiter les problèmes après les tremblements de terre, la technique en cours devrait permettre d’atténuer leur impact avant que les catastrophes ne se produisent.

“La méthode conduirait à une gestion active des catastrophes pour contrôler directement le tsunami”, a déclaré Hamada. “Je veux l’utiliser pour réduire les dégâts des tsunamis autant que possible”.

Le Japon est le pays le plus enclin aux tsunamis, d’où sa prévention avancée dans le domaine, le terme “tsunami” étant d’ailleurs japonais, signifiant littéralement “vague portuaire” en raison du fait que l’importante masse d’eau ne devienne visible qu’à l’approche des côtes.

HIROSHIMA – Des femmes en kimono se promènent dans une rue et des enfants souriants dans des uniformes scolaires sont présentés dans un court film tourné à l’origine en 16 mm et aujourd’hui remastérisé qui montre le centre-ville animé de Hiroshima quelques années avant que la bombe atomique ne détruise la ville.

Le musée du Mémorial de la Paix de Hiroshima a chargé sur son site le 5 juillet dernier le film en haute définition, qui dure trois minutes et neuf secondes.

Les images silencieuses en noir et blanc montrent des gens dans des bateaux sur la rivière Motoyasu, qui plus tard fut remplie de corps et bordée de personnes désespérées pour l’eau après que les États-Unis aient largué la bombe atomique sur la ville le 6 août 1945.

La vidéo montre également le Palais d’exposition industrielle de la préfecture, qui est devenue le Dôme de Genbaku, vestige de la bombe inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco et symbole hantant de la dévastation de la ville.

“Le film rappelle le souvenir des jours où je ramais en bateau et je pêchais sur la rivière Motoyasu”, a déclaré Tokuso Hamai, 82 ans.

Le père de Hamai dirigeait un salon de coiffure à leur domicile dans le district de Nakajimahonmachi de Hiroshima, la partie la plus achalandée de la ville pendant la guerre.

La zone de Nakajimahonmachi fut le point central de l’explosion nucléaire. Le district abrite maintenant le parc du Mémorial de la Paix de Hiroshima.

Hamai avait été évacué de la ville avant l’explosion de la bombe. Mais tous les membres de sa famille – ses parents, sa sœur aînée et son frère aîné – ont été tués.

En regardant le film, Hamai a déclaré: “Ce fut un moment si paisible pour moi.”.

Un anime de 2016, “Kono sekai no katasumi ni” (Dans ce coin du monde), représente le quartier de Nakajimahonmachi avant la guerre.

Mais Genjiro Kawasaki, le vidéaste à l’origine de ce film, possédait des images réelles de la région dans les années 1930, et il fit don du film au musée en 1963. Kawasaki a survécu au bombardement atomique mais est mort en 1995.

Le musée de l’arrondissement de Naka à Hiroshima s’est associé à Imagica West Corp., une société de production visuelle basée à Osaka, pour reproduire numériquement le film. Le processus a pris environ un mois.

Les images ont été affinées à l’aide de technologies de pointe pour montrer clairement les expressions faciales et les vêtements des citoyens.

Les numéros sur les tramways sont maintenant discernables, ainsi que des titres sur les enseignes de cinéma dans le quartier commerçant et de divertissement de Hacchobori, dans le centre-ville.

Initialement, il avait été envisagé que Kawasaki ait tourné le film en 1936. Mais après avoir comparé les détails dans le film avec les journaux de l’époque, l’équipe a identifié les dates de tournage du 3 et 4 avril 1935.

La plupart des 70 000 photographies du musée montrent le paysage urbain de Hiroshima et les victimes après le bombardement atomique.

Les fonctionnaires du musée envisagent de demander au public des matériaux qui montrent ce qu’était la vie à Hiroshima avant l’explosion de la bombe. Ils ont déclaré que de tels matériaux sont des documents historiques essentiels qui soulignent ce qui a été perdu dans le bombardement atomique.

Une série de vers publiés sur Twitter par un enseignant du secondaire au cours des deux mois suivant la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011 a remporté un prix de poésie français.

Ryoichi Wago, 48 ans, s’est rendu dans la région française du Jura pour assister à la cérémonie de remise des prix le 20 juillet dernier.

Wago a rédigé plus de 1000 poèmes qu’il avait twitté après le grand séisme et le tsunami du Tohoku (nord-est du Japon) le 11 mars 2011, et les a publiés dans un recueil intitulé “Shi no Tsubute” (Pebbles of Poetry).

La traduction française de ce recueil «Jets de poèmes: dans le vif de Fukushima», a remporté le prix de la revue Nuncla dans catégorie “poésie étrangère”, un prix de poésie annuel fondé cette année par un éditeur français.

Les poètes et éditeurs français qui constituaient le jury ont loué le travail de Wago pour sa «profondeur et pureté du langage poétique qui résultait des circonstances aussi tragiques que la catastrophe nucléaire de Fukushima».

Wago, un professeur de lycée de langue japonaise à Fukushima, avait déjà remporté le prix Chuya Nakahara, un prix de poésie japonais, en 1999.

Cinq jours après la catastrophe, Wago avait commencé à publier sur son compte Twitter, cherchant à partager son sentiment de désespoir avec les autres, alors que la ville de Fukushima connu de fortes répliques et des niveaux de rayonnement élevés.

“Je voudrais juste finir avec des larmes. Je donnerai mon corps et mon âme à des poèmes, “avait-il twitté.

“Le rayonnement est en baisse / c’est une nuit tranquille”.

En un rien de temps, le nombre d’abonnés à son compte Twitter a atteint plus de 14 000, partant au départ de seulement quelques-uns.

“J’écrivait des poèmes depuis de nombreuses années, mais j’avais peu de réponse”, a commenté Wago. “Twitter, qui nous permet de recevoir instantanément des réponses, a apporté la révolution aux esprits des poètes”.

Six ans se sont écoulés depuis les jours où il ne publiait que des vers sur Twitter. Il a été préoccupé de la façon dont l’attention du public a diminué concernant la catastrophe après avoir reçu de nouveaux prix.

Aujourd’hui, il a renouvelé sa résolution pour “envoyer des messages de Fukushima au monde”.

“Les gens apprécient la vraie vertu du printemps seulement après avoir connu l’hiver”, a déclaré Wago. “Je crois qu’il existe un langage qui peut atteindre les gens du monde entier précisément parce que cela vient de Fukushima”.

“Shi no Tsubute” a été publié à l’origine par Tokuma Shoten Publishing Co.

Le nombre de fois où il pleut de manière torrentielle au Japon a augmenté de façon alarmante au cours des 10 dernières années par rapport à l’époque du début de l’enregistrement des records d’intensité de pluie.

Les événements annuels comprenant une forte averse de plus de 50 millimètres en une seule heure ont augmenté de 34% dans le pays au cours de la dernière décennie par rapport à la décennie de 1976, selon les résultats d’observation de l’Agence météorologique japonaise.

Cela signifie que les pluies torrentielles à répétition qui ont causé d’énormes dégâts au nord de Kyushu au début de ce mois de juillet sont susceptibles de se perpétrer dans l’avenir.

Les précipitations supérieures à 50 mm par heure sont souvent décrites au Japon comme de «la pluie tombant comme une cascade», ce qui indique le moment où l’on devrait penser à évacuer.

La plupart des installations de drainage dans les zones urbaines sont conçues en fonction de ce seuil de quantité de pluie, mais lorsqu’il dépasse les 50 mm par heure, l’eau pourrait jaillir dans des complexes commerciaux souterrains et d’autres endroits.

Le nombre annuel d’épisodes de fortes pluies excédant 50 mm par heure dans les 10 années partant de 1976 (lorsque l’agence a commencé son observation) avait atteint 1 788. Au cours de la décennie de 2007, elle avait totalisé 2 321, augmentant ainsi de 1,34 fois, selon les données recueillies par le système automatisé d’acquisition de données météorologiques de l’agence, connu sous le nom d’AMeDAS.

L’Agence a également prédit l’état de ces courts épisodes de précipitations intensives pour la fin de ce siècle.

En conséquence, l’agence a prévu que la température annuelle moyenne au Japon devrait augmenter de 4,5°C, et que le nombre annuel de courts épisodes de fortes pluies intenses devrait doubler à la fin de ce siècle par rapport à la fin du 20ème siècle.

La prévision a été faite en supposant que les émissions de gaz à effet de serre, qui sont censées causer le réchauffement climatique, se poursuivront à un rythme accéléré dans le futur, tandis que les fortes précipitations devraient augmenter en raison de l’augmentation de la quantité de vapeur d’eau dans l’air du fait que les températures augmentent.

Fumiaki Fujibe, professeur spécialisé en climatologie à la Faculté des sciences de l’environnement urbain de l’Université métropolitaine de Tokyo, a analysé les données pertinentes de 1979 à 2013 recueillies par AMeDAS.

Lorsque la température annuelle moyenne a augmenté de 1°C, le nombre d’occurrences de fortes précipitations sur une courte période de temps a augmenté de 4 à 13%, selon Fujibe.

Fujibe a également souligné que lorsque la température moyenne à la surface de la mer a augmenté de 1°C, les occurrences ont augmenté de 7 à 19%.

“Plus de réchauffement climatique, plus de précipitations torrentielles – une telle tendance n’est pas incohérente”, a déclaré Fujibe.

Après avoir enregistré un succès sur internet sans précédent, les photos depuis longtemps perdues de la vie d’avant-guerre à Okinawa sortant des archives du journal Asahi Shimbun seront publiées le 31 juillet dans un livre intitulé “Okinawa 1935”.

Mamoru Fujimoto, un photographe mandaté par ce qui était alors “The Osaka Asahi Shimbun” avait capturé ces images. Les négatifs ont été retrouvés dans une boîte après que le siège social d’Asahi Shimbun d’Osaka ait déménagé dans de nouveaux locaux en 2013.

Suite à cette découverte fortuite, 277 négatifs ont été restaurés et numérisés.

Asahi Shimbun et Okinawa Times avaient publié une sélection de photos dans un projet commun en juin dernier, suscitant un engouement énorme. L’article du site Web d’Asahi Digital seul a reçu un record de 15 millions de pages vues en moins de quatre jours, et de nombreux lecteurs ont demandé que les photos soient compilées dans un livre.

Des légendes détaillées n’ont pas été trouvées aux côtés des images, mais après qu’Asahi Shimbun les ait remis à Okinawa Times, le journal local de la préfecture, ce dernier les a étudié, identifiant leurs emplacements et d’autres informations pour élaborer des images détaillées de la vie d’avant-guerre.

Les deux journaux sont engagés dans un partenariat pour échanger occasionnellement des articles et des ressources humaines.

L’atmosphère distincte d’Okinawa avant qu’elle ne soit dévastée par la bataille d’Okinawa faisant rage dans les derniers jours de la guerre du Pacifique en 1945 est vivement représentée dans les images.

Les sujets incluent les pêcheurs d’Itoman, les marchés animés de Naha, des femmes qui visitent des tombes, des travailleurs assis dans une grotte fabriquant des chapeaux de panama avec de la paille, ainsi que de nombreux autres aspects de la vie quotidienne de l’époque.

Comme beaucoup d’enregistrements photographiques de cette période d’Okinawa ont été détruits pendant la guerre, la collection est considérée comme étant extrêmement précieuse.

“Okinawa 1935”, publié par Asahi Shimbun Publications Inc., contient environ 100 images avec des écrits verbaux des dirigeants de la communauté locale ainsi que des articles initialement publiés dans le “Osaka Asahi Shimbun” en 1935.

Le livre, de taille A4 et de 128 pages, se vendra à 1 944 yens (15 euros) dans la plupart des grandes librairies au Japon et il est disponible en commande dans les différents points de vente Asahi Shimbun locaux.

Les gens passent de plus en plus de temps sur internet et moins à regarder la télévision, en l’occurrence les adolescents et les 20-30 ans qui passent aujourd’hui plus de temps en ligne que devant le petit écran, a récemment montré un sondage.

Le temps passé à regarder la télévision diminue tandis que le temps d’utilisation d’internet augmente en corrélation avec l’âge décroissant, selon le sondage réalisé conjointement par le ministère de l’Intérieur et des Communications et d’autres parties, y compris l’université de Tokyo.

Les résultats ont montré que les personnes sondées passaient en moyenne 168 minutes par jour à regarder la télévision en 2016, soit une baisse de 3,6% d’une année sur l’autre.

D’un autre côté, elles ont passé 99,8 minutes par jour à utiliser internet, en hausse de 10,3% par rapport à 2015, marquant la quatrième année de croissance consécutive.

La plus grande partie du temps passé en ligne a été consacrée à lire ou à écrire des courriels, à 30,1 minutes en moyenne dans toutes les tranches d’âge. Vient ensuite l’utilisation des médias sociaux, tels que Twitter et Facebook, à 25 minutes, puis la visite de blogs et de sites web, à 21,2 minutes.

Les adolescents et les 20-30 ans passent environ 60 minutes sur les réseaux sociaux, plus que ceux de toute autre tranche d’âge.

Cependant, il a été constaté que les gens prennaient plus de temps à regarder la télévision le week-end et les jours fériés.

Il a été constaté que les personnes sondées passaient 225,1 minutes par jour devant le petit écran pendant leurs congés, en baisse de 2,6% par rapport à l’année dernière, mais ce chiffre est resté pratiquement inchangé depuis que des statistiques comparables ont été rendues disponibles en 2013 (225,4 minutes). Parallèlement, ils ont passé 120,7 minutes en ligne par jour durant leurs congés pour la troisième année consécutive.

L’enquête a porté sur 1 500 hommes et femmes à travers le Japon âgés de 13 à 69. Des sondages similaires sont effectués chaque année depuis 2012.

L’enquête de l’an dernier a été effectuée entre le 26 novembre et le 2 décembre 2016.

Kyoto et Nara invitent chacune l’empereur Akihito et son épouse l’impératrice Michiko à passer leurs années de retraite dans leur ville respective, toutes deux anciennes capitales du Japon, l’empereur devant prochainement abdiquer en raison de sa fatigue liée à son âge et de sa volonté de passer la main à son fils aîné, le prince Naruhito.

Le maire de Kyoto, Daisaku Kadokawa, a déclaré lors d’une conférence de presse en juin qu’il présentera une proposition au gouvernement dans l’espoir de voir Akihito et Michiko “rester le plus longtemps possible à Kyoto” après leur prise de retraite.

Anciennement, les empereurs vivaient à Kyoto de la période Heian (794-1185) jusqu’à la Restauration Meiji de 1868, donnant à la ville le surnom de «capitale millénaire».

La loi de la Maison impériale d’avant-guerre stipulait que des cérémonies commémorant les accessions des empereurs au trône devraient être menées à Kyoto. De ce fait, l’empereur Taisho et l’empereur Showa ont tous deux tenu leurs cérémonies d’intronisation au Palais impérial de Kyoto.

Les rituels de la cour à Kyoto ont été suspendus depuis la Restauration Meiji, mais Kadokawa a déclaré que la ville étudiera la possibilité de relancer ces rites.

Kadokawa a également déclaré que c’est son «espoir longtemps chérit» de tenir des cérémonies à Kyoto associées à l’accession du nouvel empereur.

La ville de Nara, qui se nommait jadis Heijokyo, ancienne capitale du Japon au VIIIème siècle, fait des efforts similaires.

Le gouverneur de Nara, Shogo Arai, a déclaré en juin que le gouvernement préfectoral envisagerait de mettre en place un palais indépendant “rikyu” dans la préfecture pour que l’empereur Akihito puisse y rester après sa retraite.

“(Le palais) fournira un endroit où il pourra se détendre physiquement et mentalement, et où ses intérêts pour la culture, l’histoire et d’autres domaines académiques pourront être stimulés”, a déclaré Arai.

Cependant, l’empereur Akihito et l’impératrice Michiko n’ont jamais vécu à Kyoto ou Nara, et leurs médecins réguliers travaillent dans un hôpital de Tokyo.

Interrogé sur la possibilité que le couple impérial puisse passer un long moment en dehors de Tokyo, Yasuhiko Nishimura, vice-grand intendant de l’Agence de la Maison impériale, s’est refusé tout commentaire.

“Je voudrais m’abstenir concernant cette possibilité”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

OYAMA, Préfecture de Shizuoka – Des randonneurs se sont perdus en remontant le Mont Fuji en raison de flèches trompeuses peintes sur des roches par des individus inconnus, a annoncé le gouvernement local.

Les flèches peintes, qui dirigeaient les grimpeurs vers une route peu orthodoxe pour atteindre le plus haut sommet du Japon, se trouvaient près de la 7ème station du sentier Subashiri-Guchi dans la ville d’Oyama, qui se trouve au pied de la montagne du côté de la préfecture de Shizuoka.

L’itinéraire que les flèches indiquaient est instable et dangereux, et il est possible pour les grimpeurs de glisser et de tomber dans la montagne. La police préfectorale de Gotenba a enquêté sur la question en raison de la violation de la loi sur la protection des biens culturels et d’autres crimes.

Les flèches ont été découvertes le 20 juin, selon un fonctionnaire de la ville d’Oyama. Un homme de 59 ans propriétaire d’un pavillon de montagne, Miharashikan, a donné l’alerte après qu’il ait trouvé une flèche peinte avec de la peinture blanche sur son terrain.

En suivant la direction indiquée par cette flèche, d’autres flèches et des cercles ont été trouvés à 42 endroits différents sur des roches et d’autres surfaces sur une distance d’environ 300 mètres, a déclaré le responsable.

Du fait que certains grimpeurs aient été trompés par les flèches et se sont en conséquence perdus, le personnel de la loge a mis en place des cordes pour les empêcher de suivre le mauvais itinéraire.

Selon le département préfectoral en charge du Mont Fuji mesurant 3 776 mètres, les graffitis y sont interdits du fait que ce soit un site classé au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO.

Le ministère de l’Environnement a également confirmé l’incident. Les autorités, y compris le ministère et le gouvernement préfectoral, sont censés discuter de la façon dont ils vont traiter la question le 25 juillet.

AKITA – Les autorités ont ordonné à 26 000 habitants de la préfecture d’Akita d’évacuer leurs maisons, car des pluies torrentielles atteignant des niveaux records ont frappé le nord du Japon, provoquant des inondations généralisées pendant le week-end.

La tempête a également paralysé une ligne ferroviaire entre les gares d’Akita et de Morioka desservies par la ligne Akita Shinkansen et exploitée par East Japan Railway Co. (JR Est).

L’Agence météorologique du Japon a déclaré qu’un front saisonnier actif était responsable des précipitations les plus conséquentes, enregistrées à 11 points d’observation différents dans la préfecture sur une période de 24 heures à compter du 22 juillet.

Les résidents de Daisen et Yurihonjo, ainsi que d’une autre ville, ont été contraints d’évacuer.

Les autorités préfectorales d’Akita exhortent les résidents d’Akita à rester vigilants au milieu des craintes d’inondations ou de glissements de terrain.

Les fonctionnaires ont déclaré que 485 logements dans 17 villes et villages ont été déclarés inondés dès 10 heure du matin le 24 juillet après que les rivières Omonogawa et Fukubenaigawa aient commencé à déborder. De même, deux maisons ont été partiellement endommagées par des glissements de terrain.

Ce nombre devrait augmenter à mesure que les fonctionnaires atteignent certaines autres zones inondées pour évaluer la situation et les dommages.

Deux sections de la ligne ferroviaire “JR Ou” dans la préfecture d’Akita, une longue ligne locale qui relie les gares d’Aomori et de Fukushima, restent hors service après que les fondations de la voie ferrée se soient partiellement effondrées le 23 juillet en raison de la pluie torrentielle. L’un des tronçons endommagés s’étendant sur pas moins de 60 mètres.

Les services d’Akita Shinkansen entre les gares d’Akita et de Morioka ont été suspendus le 23 juillet. JR East a mis en place des projecteurs et a travaillé pendant la nuit du 23 au 24 juillet pour réhabiliter la voie.

Les services ferroviaires entre les gares d’Omagari et d’Akita ont été suspendus le 24 juillet. Les services devraient être rétablis le 25 juillet au plus tôt.