L’abomination qui surplombe aujourd’hui le pont historique le plus célèbre de Tokyo sera définitivement supprimée, mais pas à temps pour les Jeux olympiques et paralympiques d’été 2020.

La section surélevée de l’autoroute métropolitaine qui a été construite au-dessus du pont Nihonbashi dans le cadre des efforts visant à moderniser la capitale avant les Jeux olympiques de 1964 reste une tache dans le paysage et un gâchis pour l’Histoire.

Cependant, au cours des dernières années, les résidents locaux et même les groupes consultatifs gouvernementaux ont pointé du doigt l’autoroute, en disant qu’elle obscurcissait une zone qui était considérée comme un élément clé de la cité pendant la période Edo (1603-1867) ainsi que l’ère Meiji (1868-1912).

Le pont original, construit par le Shogunat Tokugawa en 1603, était en bois et se nommait Edobashi, il était (et est toujours) le point de départ des Gokaido – les cinq routes principales reliant Edo (ancien nom de Tokyo) avec le reste du pays. Il fut ensuite remplacé par l’actuel pont en pierre durant l’ère Meiji portant le nom de Nihonbashi (littéralement Pont du Japon).

Le 21 juillet, Keiichi Ishii, le ministre des terres, des infrastructures et des transports, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il considérait favorablement un projet massif qui permettrait de déplacer la section surélevée au-dessus du pont Nihonbashi pour la faire passer sous terre.

Néanmoins, la question majeure qui devra encore être élaborée reste de savoir comment répartir le coût du projet de construction, qui pourrait avoisiner dans les 500 milliards de yens (3,86 milliards d’euros), ainsi que l’endroit où détourner le trafic pendant cette période. Les travaux de construction ne commenceront probablement qu’après les Jeux olympiques de Tokyo 2020.

En ce qui concerne la façon dont le coût sera assumé, Ishii a déclaré: «Nous coordonnerons la réponse à cette question lorsque nous présenterons les détails spécifiques du plan. Cette coordination sera menée entre toutes les parties concernées, centrées sur le gouvernement métropolitain de Tokyo».

Les résidents locaux et les entreprises s’étaient plaints que l’autoroute surélevée était une horreur, et une pétition fut rédigée afin de la déplacer sous terre.

En 2006, un groupe consultatif du Premier ministre de l’époque, Junichiro Koizumi, avait déjà proposé de rétablir le paysage local autour du pont Nihonbashi.

Pour l’heure, la section surélevée de 2,9 km nécessite également des réparations en raison de l’usure. Cela reviendrait à environ 140 milliards de yens (1,1 milliard d’euros), même sans supprimer la section surélevée, selon les responsables gouvernementaux.

Les chercheurs Japonais ont développé une substance qui semble cibler et détruire les cellules cancéreuses lorsque la maladie se propage de l’estomac à la membrane péritonéale de l’abdomen.

Une thérapie développée à partir de cette recherche pourrait sauver des vies parce qu’une fois que le cancer gastrique atteint le péritoine, il n’y a à ce jour pas de traitement efficace pour prévenir les métastases, ce qui réduit la période moyenne de survie des patients.

L’équipe, des instituts nationaux de sciences et de techniques quantiques et radiologiques, espère mettre cette substance en pratique dans un délai de dix ans.

“Nous souhaitons procéder à des développements basés sur un examen rigoureux de ce qui se passera dans cinq à dix ans”, a déclaré Sumitaka Hasegawa, un chef de file de l’équipe.

L’étude a été publiée dans l’édition en ligne du journal de l’Association japonaise du cancer le 29 juin.

L’équipe a développé la substance en utilisant un radio-isotope médical et a confirmé son efficacité avec des souris.

La substance combine le radionucléide astate-211, qui émet des rayons alpha et joue le rôle d’attaquer des cellules cancéreuses, et un anticorps appelé trastuzumab qui adhère à des protéines particulières à la surface des cellules cancéreuses gastriques.

Après que l’équipe ait injecté la substance dans des souris atteintes de cancer, les cellules cancéreuses ont diminué ou disparu.

Les rayons alpha ont une forte énergie, mais leur pouvoir de passer à travers des substances est faible. Par conséquent, les rayons alpha devraient avoir un impact uniquement sur et autour des cellules cancéreuses ciblées.

En fait, aucun effet nocif n’a été détecté dans les foies et les reins des souris dans les expériences, a déclaré l’équipe.

La demi-vie de la substance nouvellement développée est d’environ sept heures. Ses effets avec une injection peuvent durer plusieurs jours.

Grâce, entre autre, à une alimentation réputée saine, le Japon est le pays qui possède le taux d’espérance de vie le plus élevé au monde, tout en étant aussi la nation développée qui contracte le moins de cancers. Cependant, le cancer de l’estomac reste l’un des plus contractés dans le pays, d’où l’intérêt particulier qu’ont les chercheurs Japonais pour ce type de cancer.

Les services de livraison à domicile font face à des pénuries de main-d’œuvre au Japon, mais ne craignons rien, car les robots prennent progressivement le relais avec maintenant les livraisons de sushi à domicile.

Le prototype d’un robot de livraison de nourriture appelé CarriRo Delivery a été dévoilé le 13 juillet dans l’arrondissement de Chiyoda à Tokyo.

La société de services de livraison d’aliments Ride On Express Co., qui livre les sushis de la chaîne de réstauration Gin No Sara, et la société de sécurité robot ZMP Inc. ont montré à quel point CarriRo Delivery était pleinement capable de remplir la tâche qui lui incombe.

Le robot mesure 109 centimètres de hauteur, 133 cm de longueur et 75 cm de large, et se déplace jusqu’à 6 km/h tout en regardant son environnement à travers des capteurs et des caméras. À l’arrivée, CarriRo Delivery annonce via smartphone qu’il se trouve devant la maison.

Il est supposé que seuls les clients qui vivent à une courte distance de 1 ou 2 kilomètres de la boutique pussent recourir à ce service.

Les sociétés Ride On Express et ZMP prévoient de commencer à expérimenter le robots en août. Tout d’abord, ils vont le tester sur une propriété privée car il est interdit de laisser un robot se déplacer de manière indépendante dans une zone piétonne selon les lois en vigueur. Après quoi, ils demanderont au gouvernement d’assouplir le règlement afin de permettre au robot de livrer des aliments.

Des projets similaires utilisant une technologie de pointe sont lancés les uns après les autres par le Japon en raison de la pénurie de main-d’œuvre sérieuse dans l’industrie des services de livraison à domicile. Il a notamment récemment été décidé par le gouvernement japonais d’autoriser la livraison par drone en 2020, ainsi que les camions autonomes en 2023.

La Force aérienne d’autodéfense japonaise mettra à l’épreuve ses capacités à pouvoir abattre des missiles balistiques nord-coréens lors d’un exercice de formation conjointe avec les troupes américaines au Centre de la coopération de défense des deux alliés – Base aérienne de Yokota.

L’exercice, qui pourrait avoir lieu dès août, poursuivrait une série de démarches visant à apaiser une population japonaise préoccupée par l’augmentation des provocations militaires de la Corée du Nord sous forme de lancements de missiles balistiques.

Une unité de missiles guidés sol-air Patriot Advanced Capability 3 (PAC-3) de la Force aérienne d’autodéfense sera déployée sur la base, selon les sources gouvernementales.

L’unité comprend un véhicule de lancement, un système radar et un dispositif de guidage.

Les membres du service de l’armée de l’air des États-Unis (U.S. Air Force) participeront à l’exercice pour confirmer les procédures à suivre en cas de lancement.

Les exercices de défense antimissile balistique des Forces japonaises d’autodéfense ont été ouverts aux médias un peu partout à travers le Japon depuis juin, et l’exercice conjoint à Yokota est considéré comme en faisant partie intégrante.

Pourtant, la base aérienne de Yokota, dans l’ouest de Tokyo, sert non seulement de centre de commandement pour les forces américaines stationnées au Japon, mais aussi du commandement de la Force aérienne d’autodéfense japonaise. En ce sens, Yokota constitue la base principale comme centre de commandement pour le système de défense antimissile balistique des Forces d’autodéfense ainsi que pour la défense de l’espace aérien japonais.

Une source du Ministère de la Défense a décrit Yokota comme étant “la base symbolique pour la poursuite de la coopération dans l’alliance de sécurité Japon/États-Unis”.

En raison de son rôle clé, Yokota pourrait être une cible pour la Corée du Nord si elle vient à lancer des missiles balistiques vers le Japon.

Les fonctionnaires du bureau du Premier ministre ont insisté pour que Yokota soit utilisée pour l’exercice de formation. Le site fournirait non seulement un renforcement de la coopération bilatérale, mais permettrait également la démonstration des capacités de défense aérienne de la capitale japonaise.

La base aérienne de Yokota a été incluse comme étant un site candidat au déploiement de l’unité de missiles PAC-3 dans le cadre d’un plan de défense compilé contre d’éventuelles attaques de missiles balistiques.

L’exercice de formation conjointe servira de préparation à un tel scénario et permettra au gouvernement de démontrer qu’il répond aux provocations de la Corée du Nord.

Le manque de main d’œuvre au Japon frappe les konbini (commerces de proximité) dans les zones urbaines, déclenchant un mouvement désespéré par les principales chaînes pour attirer plus de personnel non-japonais.

Les grandes chaines japonaises FamilyMart Co., Lawson Inc., et Seven-Eleven Co. sont toutes désespérées au point de renforcer leurs rangs avec du personnel étranger à temps partiel.

Il n’y a pas longtemps, FamilyMart a tenu une séance de recrutement dans les écoles de langue pour les étudiants étrangers.

La société compte 200 000 employés et environ 18 000 points de vente, soit directement gérés, soit via des franchises. Sur le marché du travail, environ 10 000, soit 5%, sont originaires d’outre-mer.

La société à déclaré que 80% de ses magasins ont du mal à recruter du personnel.

De son coté, Lawson a mis en place un cours de formation au Vietnam en juin dernier pour les étudiants qui avaient décidé de poursuivre leurs études au Japon. Les étudiants y apprennent les conditions de travail et les attentes des clients en matière de service dans les magasins de proximité ainsi que les coutumes japonaises en général.

Dans son argument, Lawson a déclaré que le travail dans des konbini offrait une occasion d’améliorer ses compétences linguistiques et de connaître la culture japonaise.

La société a cité sa politique d’offrir des produits saisonniers tels que l’anguille grillée et les sushis enroulés, parmi d’autres friandises savoureuses. Environ 1000 étudiants ont assisté aux conférences à ce jour.

Enfin, le numéro un du secteur, Seven-Eleven Co. a créé un manuel avec un japonais facile et des illustrations pour montrer aux travailleurs étrangers comment vérifier et afficher les produits dans ses magasins.

“Surtout dans les magasins avec de nombreux visiteurs étrangers, la diversité du personnel pourrait être une force et perçue comme une marque de notre hospitalité”, a déclaré un représentant de l’entreprise après la publication du manuel le 3 juillet dernier.

La société prête également une attention particulière au suivi de ses efforts de recrutement en améliorant les techniques de formation pour les non-japonais, afin qu’ils apprennent à offrir un salut traditionnel chaleureux aux clients et à se perfectionner pour l’emballage des articles dans les sacs.

FamilyMart a invité les franchises confrontées à des pénuries de personnel à une séance d’entrevue à la fin du mois de mai dans une école professionnelle de Tokyo qui offre également une formation en japonais.

Le président de la société, Takashi Sawada, a souhaité la bienvenue à cinq employés venants de Chine, du Népal et d’ailleurs au siège de l’entreprise dans le district d’Ikebukuro à Tokyo, le 5 juillet, afin d’attirer plus de personnel étranger et de créer des conditions de travail dans les magasins qui fonctionnent souvent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Un homme népalais a commenté que les ressortissants étrangers ont tendance à penser que travailler pour les magasins de proximité “est difficile”.

Il a suggéré que la société puisse offrir des opportunités d’expérience professionnelle.

Une femme chinoise a déclaré qu’elle était “perplexe” lorsqu’elle avait essayé d’exploiter une machine dans un konbini qui permettait aux utilisateurs d’acheter des billets pour des événements sportifs, des concerts, etc.

Elle a suggéré l’utilisation d’instructions faciles à comprendre.

Sawada a pour sa part suggéré de mettre à jour la page Facebook de l’entreprise. Il a été convenu que les vidéos montrant le personnel étranger travaillant dans les magasins FamilyMart amélioreraient l’image de l’entreprise.

“Nous manquons encore d’une bonne communication avec le personnel étranger”, a déclaré Sawada, ajoutant que sa mission maintenant est d’améliorer l’environnement de travail.

Le ratio des offres d’emploi rapporté au nombre de demandeurs d’emploi était de 1,49 en mai selon les variations saisonnières, ce qui est davantage encore que ce qui a prévalu avant la crise des actifs à la fin des années 1980.

Avec la diminution du nombre de jeunes, source traditionnelle des travailleurs à temps partiel, les magasins de détail et les chaînes de restauration sont laissés au dépourvu. Ils ont, à leur tour, accéléré leurs efforts pour recruter des ressortissants étrangers, des femmes au foyer et des personnes âgées.

KYOTO – Armé seulement de compétences linguistiques, un corps de police spécial est déployé ici pour agir en tant qu’interprètes lorsque des touristes étrangers se perdent ou rencontrent d’autres difficultés pendant le festival de Gion.

L’année dernière, une vingtaine de policiers ont été envoyés comme «interprètes désignés» et postés le long de la route et ailleurs pour aider les visiteurs de la ville. D’autres sont aussi affectés à un service similaire cette année.

En outre, une unité spéciale d’environ 10 membres du personnel qui peuvent converser en anglais, en chinois, en coréen, en français et en vietnamien sera disponible le 17 juillet, pour le Saki-Matsuri (ancien festival) et le 24 juillet pour le Ato-Matsuri (dernier festival). Ces événements, impliquant le défilé Yamahoko Junko et ses 33 chars, sont l’apogée du festival annuel.

Le département de police préfectoral a affecté 4 millions de yens (31 000 euros) en cette année budgétaire pour le corps d’interprètes. Ses membres porteront des vestes avec le nom de la langue qu’ils parlent. Les membres du corps véhiculé disposeront d’un panneau d’affichage électrique pour informer les visiteurs étrangers que des interprètes sont disponibles.

Les fonctionnaires de police sont désireux de s’assurer que les touristes étrangers ne brisent pas les règles et les coutumes communes, par exemple en sortant dans une rue sur laquelle un char se dirige ou suit de près une procession à pied.

“Et il y a toujours la possibilité que les touristes étrangers puissent s’immiscer dans des conflits avec des gens qui ont bu trop d’alcool”, a déclaré Koichi Yamada, chef adjoint de la section des affaires de la police communautaire. “Notre objectif est d’établir un système qui nous permet de faire face à de telles éventualités”.

Le festival de Gion à Kyoto, l’un des trois principaux festivals du Japon, se poursuit tout au long du mois de juillet. Il a attiré environ 910 000 visiteurs l’année dernière pendant huit jours, du Saki-Matsuri à l’Ato-Matsuri.

YANAGAWA, Préfecture de Fukuoka – La croisière le long des canaux dans des bateaux à rames traditionnels à fond plat est une attraction populaire ici, mais les touristes étrangers ne comprennent pas toujours ce qui est proposé lorsqu’il la découvre sur une carte ou une brochure.

Plus de sept traductions existent en anglais pour le nom de cette attraction, dont certaines sont vagues et pas tout à fait justes.

“Kawakudari”, ce qui signifie littéralement «descendre une rivière», est le nom commun japonais donné à l’expérience classique d’une promenade sur les canaux guidé par un batelier.

Cependant, les panneaux d’information, les cartes et les brochures pour les sites touristiques de la ville lui donnent des noms différents.

Une carte touristique produite par les autorités de la ville de Yanagawa au sud de l’île de Kyushu l’appelle “river cruise”.

En regardant à la fois la carte et les humbles bateaux longeant la jetée sur le canal, Jennifer Chung, une touriste Taïwanaise de 33 ans, avait l’air perplexe.

La traduction “river cruise” n’est certes pas une erreur, mais le nom peut être trompeur alors que pour elle une croisière sur la rivière «ressemble à un grand bateau qui descend une grande rivière».

Les promenades en bateau kawakudari se sont révélées populaires auprès des touristes et le nombre de visiteurs étrangers dans la ville est passé de 10 000 en 2009 à 150 000 en 2015.

Le guide touristique sud-coréen Jo Seung Yi, âgé de 29 ans, qui a voyagé dans tout le Japon, a déclaré: «le terme “river cruise” donne une connotation luxueuse, et cela ne correspond pas au paysage de la région».

Selon un sondage sur les traductions en anglais pour les sites touristiques autour de Kyushu, mené par le Bureau régional d’évaluation administrative de Kyushu (AEB) du ministère des affaires intérieures, l’attraction kawakudari de Yanagawa possède sept traductions différentes.

C’est celle qui en compte le plus parmi les 78 sites touristiques possédant de multiples noms transcrits dans la région du nord de Kyushu.

L’enquête a révélé que 70% des touristes étrangers ne comprennent pas que tous ces différents noms pour kawakudari indiquent la même attraction.

Un fonctionnaire de la ville placé au département du tourisme de Yanagawa a déclaré que les raisons des traductions multiples ne sont pas claires, mais il a supposé que les gens avaient été inventifs en essayant de communiquer l’idée de “kawakudari” lorsqu’ils ont réalisé la signalétique à différents moments.

De plus, le nom de kawakudari en japonais n’est pas unanimement convenu. L’Association du tourisme de la ville de Yanagawa l’appelle “ohori meguri” (tour du canal).

Tsuyoshi Watanabe, le président de l’association, a déclaré: “Kawakudari signifie plus le fait de descendre un flux rapide, or il (le bateau) se déplace lentement sur les canaux”.

En effet, la distinction est notable surtout si l’on compare à une attraction comme “Hozugawa Kudari” à Kyoto où l’embarcation descend le lit de la rivière de manière parfois mouvementé.

L’enquête menée par l’AEB de la région de Kyushu a permis de trouver diverses traductions en anglais pour de nombreux sites touristiques, qui sont souvent des sites ou des installations dotés de nombreuses fonctions, et ont déjà plusieurs noms japonais communs.

L’Agence du tourisme du Japon a instauré une ligne directrice pour traduire les noms de lieux et d’établissements en d’autres langues en 2014, l’année après que Tokyo ait remporté la course pour accueillir les Jeux olympiques de 2020.

Il énonce des règles pour la traduction et une liste détaillée d’exemples, en invitant les autorités locales à utiliser des termes cohérents.

Par exemple, en anglais, “onsen” est souvent traduit par un spa ou une source chaude (hot spring), mais la directive venant de l’Agence est de simplement utiliser le terme onsen.

Cependant, comme les changements apportés aux affiches existantes et aux publications coûtent du temps et de l’argent, les autorités locales hésitent à agir.

La direction de la ville de Fukuoka a sa propre liste de termes correspondants dans différentes langues, mais elle est consciente que les noms ne sont pas complètement unifiés du fait que la directive émanant de l’Agence ne soit pas complètement approuvée, et d’une ancienne signalétique encore utilisée.

“Pour l’instant, il n’y a pas d’erreur importante qui pourrait amener les gens à se plaindre”, a déclaré un responsable de la ville de Fukuoka. “Nous avons besoin d’un budget distinct pour changer toute la signalétique. Il s’agit de savoir si cela est une priorité ou non. “

Les autorités de la ville de Kita-Kyushu ont également une liste de traductions correspondantes, mais elle est également hésitante.

“Nous devons saisir l’état actuel des variations de noms et ce qui est en dehors de la ligne directrice de l’Agence nationale”, a déclaré un responsable de la ville. “Il y aura de nombreuses procédures que nous devrons prendre au-delà des frontières départementales”.

Le responsable du département du tourisme de Yanagawa a dit qu’il n’avait pas encore de liste de traduction.

“Pour créer des traductions unifiées, nous devrons faire des règles impliquant de nombreuses parties différentes, y compris les associations de touristes, les associations professionnelles et les autorités chargées des routes et des transports. Cela ne peut pas être fait immédiatement. “

KYOTO – Retirer ses chaussures dans le genkan (entrée japonaise où l’on se déchausse), se réchauffer dans une salle en tatami et se délecter de l’atmosphère emblématique de l’ancienne capitale impériale du Japon… avec une tasse de café dans un nouveau Starbucks de style japonais.

Starbucks Coffee Japan Ltd., la branche japonaise de Starbucks Corp., se veut jouer la carte du “traditionnel” en inaugurant son nouveau café dans le quartier de Higashiyama à Kyoto le 30 juin.

La boutique, la première du genre au Japon, est située le long de Nineizaka, une pente qui mène à la destination touristique très populaire du temple Kiyomizudera, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Une ancienne machiya (maison de thé) en bois de deux étages de 270 mètres carrés qui a été construite il y a plus de 100 ans comprenant trois jardins japonais et des espaces en tatami pose le décor du nouveau lieu. Il fournit également des sièges et des tables ordinaires (à l’occidental) pour les clients non-traditionnels qui ne veulent pas s’asseoir au sol, et, bien sûr, il offre une connexion Wi-Fi gratuite.

Il serait difficile de manquer l’entrée du café alors qu’un noren (rideau traditionnel accroché à l’entrée d’une boutique) d’un bleu profond comporte le logo de la sirène de la célèbre chaîne de Seattle, quand à elle pas si ancienne que ça.

Les files d’attente devant le magasin sont en revanche interdites pour pouvoir profiter pleinement de l’environnement traditionnel et historique du quartier dans lequel il se niche.

Les heures quotidiennes d’ouverture sont de 8h à 20 h.

Une femme qui semble souhaiter rester anonyme a donné 10 millions de yens (76 845 euros) en espèces à chacune des trois préfectures les plus durement touchées par le tremblement de terre et le tsunami de 2011.

Les autorités des préfectures de Iwate, Miyagi et Fukushima ont déclaré qu’elles ont été visitées le 27 juin par une femme qui a déclaré vouloir aider les efforts de reconstruction et qui a ensuite remis l’argent dans des sacs en papier.

Elle aurait à chaque fois déclaré : “Je veux que vous utilisiez cet argent pour des activités de reconstruction”.

Plus tard, les fonctionnaires des trois gouvernements des préfectures se sont mis en contact pour discuter des visites mystérieuses et ont conclu que c’était la même femme à l’origine des dons.

Elle a d’abord visité le bureau du gouvernement préfectoral de Iwate à Morioka peu avant 13 heures.

Elle s’est adressée auprès du personnel de la section générale pour être guidée, en disant: «Je veux faire un don». Puis, elle est allée au bureau des caisses et a remis un sac à confiserie contenant des enveloppes brunes.

Un membre du personnel a essayé de lui émettre un reçu. Mais la femme est partie, disant qu’elle ne pouvait pas manquer son autobus.

En constatant qu’une somme importante avait été offerte, deux membres du personnel ont poursuivi la femme mais n’ont pas réussit à la localiser. Elle avait l’air d’avoir dans la soixantaine, ont déclaré les responsables du gouvernement préfectoral d’Iwate.

Vers 14h45, la femme a visité la section de protection sociale du gouvernement de la préfecture de Miyagi à Sendai et a remis un sac en papier contenant 10 millions de yens.

Vers 16 heures, elle a visité la section de protection sociale du gouvernement de la préfecture de Fukushima à Fukushima et a offert un sac de confiserie qui contenait le même montant.

Les gouvernements préfectoraux de Miyagi et Fukushima prévoient de dépenser les sommes pour les activités de secours. Le gouvernement préfectoral de Iwate a l’intention d’utiliser l’argent pour un fonds éducatif pour les enfants orphelins de la catastrophe et à d’autres fins liées aux catastrophes.

TAKAHAMA, Préfecture de Fukui – Le président de l’Autorité de réglementation nucléaire du Japon a reconnu comme “inapproprié” sa remarque selon laquelle il serait préférable que la Corée du Nord prenne Tokyo pour cible dans une attaque de missiles, plutôt qu’une centrale nucléaire.

Shunichi Tanaka a fait ce commentaire le 6 juillet tout en exprimant des doutes sur le fait que la Corée du Nord puisse avoir une technologie suffisamment sophistiquée pour atteindre une cible aussi petite qu’une centrale nucléaire.

“Je ne sais pas si la technologie nord-coréenne a le niveau de précision nécessaire pour faire atterrir un missile dans un petit réacteur”, a déclaré le président de l’Autorité de réglementation nucléaire. “Si j’étais responsable, je crois que le fait de cibler le milieu de Tokyo serait une bien meilleure idée”.

Tanaka a fait ce commentaire lors d’une réunion avec une trentaine de résidents locaux tout en échangeant des points de vue avec eux sur ce que la Corée du Nord pourrait potentiellement cibler lors d’une frappe de missile.

Les citadins sont préoccupés par une éventuelle catastrophe qui pourrait se dérouler à la centrale nucléaire de Takahama dans leur ville.

Deux réacteurs de la centrale, exploités par Kansai Electric Power Co. (KEPCO), ont redémarré – un le mois dernier et un autre ce mois-ci – après que la NRA a certifié qu’ils répondaient aux nouvelles réglementations nucléaires du Japon.

La visite de Tanaka à la ville a été organisée pour qu’il décrive aux habitants les plans du gouvernement central en cas de catastrophe dans une centrale nucléaire.

Lorsqu’on lui a demandé si la centrale était préparée pour une attaque de missile, Tanaka a déclaré que l’évaluation de cette préparation était “au-delà des limites des réglementations nucléaires”.

Mais il a ajouté: «(La centrale) est prête à répondre à un niveau raisonnable car elle doit être capable de pouvoir aborder un problème comme le crash d’un gros aéronef dans son enceinte.

Tanaka a déclaré que la guerre devrait être évitée par tous les moyens et que si une guerre commençait, ce qui serait vulnérable au Japon ne serait pas seulement des centrales nucléaires.